FAIRE GRANDIR LA CONFIANCE EN SOI

La confiance en soi est un terme souvent utilisé abusivement pour parler de l’estime de soi, c’est-à-dire la valeur que l’on se donne, le regard bienveillant ou non que l’on porte sur soi, l’image et la perception que l’on a de soi et qui permet de prendre sa place et même de la défendre si cela est nécessaire. C’est pourquoi la confiance en soi prend racine et grandit sur un sol nourrit d’une estime de soi solide.

L’estime de soi se construit dès le début de la vie à travers le regard que les parents portent sur l’enfant, à travers les gestes de tendresse, de portage et de soin qu’ils ont à l’égard du bébé. Très tôt ce dernier ressent de manière instinctive et corporelle la valeur qu’il a dans sa famille, la place et l’amour qu’il peut obtenir de ses parents. Il construit grâce à des liens d’attachements solides et sécures de l’amour pour soi.  

L’amour de soi est le fondement de l’estime de soi. C’est une capacité à s’apporter de la bienveillance et à s’accepter avec ses faiblesses et ses forces. Plus un enfant a pu découvrir sa valeur propre, son intelligence unique, et a été autorisé à vivre ses limites, ses erreurs sans jugement, plus il pourra ressentir de l’amour propre et s’autoriser à être lui-même. Les carences en amour sont le terreau des dépendances affectives ou autre. On recherche à l’extérieur de soi chez l’autre, dans la drogue, l’alcool ou autre chose, l’affection qu’on ne peut se donner à soi-même. La personne cherchera pour tous les moyens à attirer l’attention et le regard sur elle pour obtenir de la reconnaissance, pour se sentir digne d’intérêt.

Le regard que l’on porte sur soi, l’image de soi est le deuxième élément qui constitue l’estime de soi. Cette image est très subjective et dépend beaucoup de l’environnement familial et social. La personne croit en elle, en sa valeur, en ses capacités, en son pouvoir d’agir sur sa vie, et d’attirer de l’amour. Elle est capable de parler d’elle, de ses réalisations, de ses succès, de sa valeur. Elle peut aussi s’analyser et se remettre en question. L’image de soi se construit par la valorisation de nos compétences, de nos aptitudes et la réassurance par l’environnement sur nos doutes. Quand l’image de soi est atteinte, la personne peut souffrir d’une grande timidité, ou dépendre totalement du jugement de l’autre. Elle se croit incompétente et n’ose pas vivre ses rêves.

C’est en s’appuyant sur l’amour, la reconnaissance et la valorisation que va naître la confiance en soi. Elle est le troisième volet de l’estime de soi, et se nourrit d’un sentiment de sécurité et d’assurance. La personne sait qu’elle est capable de réussir dans les actions qu’elle entreprend. Elle peut ainsi respecter ses engagements et aller jusqu’au bout de ses réalisations malgré les difficultés. Elle ose s’affirmer, défendre ses idées et ses valeurs. La confiance en soi s’appuie sur l’éducation parentale, scolaire, le vécu des réussites et des échecs et le soutien que l’on a reçu. En modélisant le plus souvent inconsciemment un parent, un enseignant ou un proche, cette confiance prend de la hauteur. L’enfant va être fort, dynamique, ou artistique comme « quelqu’un qu’il admire suffisamment pour en faire un modèle ». Le sentiment de confiance se nourrit aussi des valeurs transmises sur le changement, sur l’inconnu, sur le succès, etc. A l’inverse, le manque de confiance en soi entraîne beaucoup de peurs, et peut aller jusqu’aux phobies, et à toutes sortes de comportements compulsifs.

Le 4ième volet de l’estime de soi est l’acceptation de soi. Elle permet d’affirmer son identité, d’être authentique et bien dans sa peau. La personne prend toute sa place, elle se sent légitime et responsable. Elle accepte les difficultés sans se positionner en victime. Cette acceptation de soi prend racines dans la place qui a été donnée au sein de la famille. L’enfant qui a été délaissé, rejeté, qui a vécu un sentiment d’abandon, a tendance à s’excuser de vivre, à se sentir en trop, à ne pas savoir où se mettre. Adulte, Il aura tendance à vivre en retrait, ou ressentira de la colère passive. Accusant les autres de son mal-être, il se positionnera en victime.

Ainsi la personne qui a reçu de l’attention, de l’encouragement, de la bienveillance est plus à même de s’accorder une haute valeur que celui qui a subi des humiliations, des critiques, et des violences.

Si le socle narcissique n’est pas assez nourri, l’adulte manque inévitablement d’estime de lui. Cela se traduit par des peurs, de l’anxiété, une mauvaise image de soi, un manque de confiance en soi, des comportements d’échec, de la procrastination, ou encore des formes de dépendance à des personnes ou à des produits.

Au-delà de notre environnement et de notre histoire personnelle, l’estime de soi dépend aussi de notre sensibilité, des perceptions subjectives de notre vécu, des croyances et des valeurs que l’on a intégrées et qui définissent peu à peu ce que l’on pense sur nous, sur les autres et sur le monde. L’estime personnelle est déterminante de notre équilibre psychologique. Elle peut s’exprimer différemment selon les domaines de vie personnel, social ou professionnel.

Les 4 volets de l’estime de soi *

Pour renforcer l’estime de soi, je vérifie dans un premier temps l’état des 4 volets qui la représente en questionnant le consultant sur son histoire, ses valeurs, ses croyances, ses réussites et ses échecs, l’opinion qu’il a de lui-même, son positionnement dans la vie. Puis les volets considérés fragiles seront renforcés par des outils pratiques comme de l’hypnose, de la PNL (programmation neurolinguistique) de l’EFT (emotional freedom technique) ou encore de la sophrologie pour amener le consultant à expérimenter cette évolution intérieure. Je proposerai également des synergies d'huiles essentielles, que je réalise au cabinet pour la personne pour soutenir les effets des pratiques psychocorporelles.