La gestion du stress par les outils du bien-être et de la thérapie brève
Nous ne sommes pas tous égaux face au stress. Certains le ressentent à peine, d’autres sont très vite envahis. Nous allons voir quelles sont les raisons de ces différences entre les individus.
Dans un premier temps, je vais définir ce qu’est le stress pour bien comprendre de quoi il s'agit car le mot est souvent mis à toutes les sauces et déformé de son véritable sens.
Le stress : positif ou négatif ?
Le stress est au départ une capacité d’adaptation à des changements prévus ou imprévus. On pourrait ainsi dire que vivre est un stress permanent. La météo peut être une source de stress, l’environnement, la nourriture, le bruit.
Le stress comporte donc un point positif, il nous permet de réagir lorsque nous sommes en situation d'urgence. Quand notre corps a froid ou faim,ou quand il doit faire face à un danger soudain, c'est l'hormone du stress qui l'alerte et lui fait prendre conscience du changement d'environnement.
Sans stress, nous serions donc finalement vulnérable. Le stress développe ainsi nos capacités de réaction. Il nous pousse à réagir et à survivre. C'est d'ailleurs grâce au stress que l'homme des cavernes a su s'adapter au milieu hostile et se transformer finalement en homme moderne ! Donc pas de stress, pas d’évolution et l’homme aurait très vite disparu de la planète.
Pourtant, le stress est souvent perçu comme notre ennemi. Il crée un sentiment d'impuissance. La fatigue apparait, nous perdons le sommeil et notre appétit est déréglé. L'irritabilité nous envahit alors et nous prive de nos capacités d'action.
Les inégalités face au stress
Chacun d'entre nous est plus ou moins sensible au stress. Pour un même stimuli, en effet, certaines personnes ne seront pas affectées lorsque d'autres se verront bouleversées par la nouvelle qu'elles viennent d'apprendre.
Le plus important n'est donc pas tant le stress en lui même que la façon d'y réagir. Nous avons tous un seuil de tolérance au stress variable au delà duquel nous sommes affectés physiquement, psychologiquement ou mentalement.
Notre éducation, notre niveau d’estime et de confiance en soi, l’amour qu’on a reçu de nos parents de nos proches , les traumatismes et les blessures qu’on a subis dans l’enfance vont jouer une rôle important dans notre capacité à gérer le stress.
Le tempérament, le caractère de la personne a aussi une incidence sur la gestion du stress. Une personne anxieuse qui se projette dans les difficultés sera beaucoup plus vite submergée par le stress, qu’une personne détendue et confiante qui pense « qu’il n’y pas de problème mais des solutions ! ». Un étudiant qui se voit réussir son examen est beaucoup moins stressé que celui qui s’imagine échouer.
Il n'existe donc pas à proprement parler une échelle du stress qui pourrait nous permettre de jauger le niveau d’un stress en particulier. En revanche, l’accumulation de plusieurs éléments ou évènements stresseurs sur une courte période entrainera une forte augmentation du niveau de stress et un risque de décompensation.
Les 3 phases du stress
La stratégie employée par notre corps pour lutter contre le stress se décompose en trois phases.
La première phase correspond à la phase d'alerte. Notre corps est surpris par un stimuli ou une agression. Sous l'ordre du système hormonal, le coeur se met alors à battre plus fort, notre pouls s'accélère et le sang afflux dans notre cerveau et nos muscles afin de faire face au danger le plus rapidement possible.
La deuxième phase est ce qu'on peut appeler la phase de résistance où le corps tente de s'adapter au stress en essayant de ramener les taux de sécrétions hormonales et les fonctions globales de l'organisme proche de la normale.
Si le corps est exposé à un stress permanent de forte intensité , il entre alors dans une phase de décompensation. Nous sommes alors épuisé, nos fonctions vitales se dérèglent et notre humeur devient ingérable. L'organisme a besoin de repos au plus vite.
Les manifestations du stress
Il y a d'abord l'approche objective qui s'appuie sur l'observation des symptômes :
Les symptômes physiques sont souvent la première manifestation évidente d'un niveau de stress élevé :
Douleurs , spasmes sans causes fonctionnelles, c'est à dire que le fonctionnement d'un de vos organes ne peut pas expliquer ces manifestations physiques.
Pour siter quelques pathologies liées au stress :
- Douleurs musculo-articulaires ( souvent le dos « en avoir plein le dos », les épaules , la nuque)
- Douleurs digestives (reflux gastriques,ulcère, spasmes disgestifs, inflammation du colon, ballonnements , trouble du transit ). Le ventre est notre deuxième cerveau et réagit rapidement au stress
- Troubles du sommeil (difficulté d'endormissement ou réveils nocturnes)
- Problèmes cutanés (eczéma, psoriasis)
- Difficulté de concentration
- Fatigue générale
Les manisfestations psycho-émotionnelles sont elles aussi très nombreuses et apportent des éléments supplémentaires pour évaluer le niveau de stress :
- Irritabilté
- Instabilité de l'humeur
- Négativisme
- Manque d'entrain
- Sentiment d'être débordé,
- Baisse de l’estime de soi
- Dépression
- Burn-out
Dans les 2 derniers cas mentionnés ci-dessus, la personne est en phase 3 et doit impérativement se reposer au risque d’un passage à l’acte suicidaire ou d’une décompensation dans la maladie ( arrêt cardiaque, rupture d’anévrisme, etc…)
Comment prévenir le stress ?
Pour prévenir l'apparition du stress, il faut faire preuve de bon sens. S'assurer d'abord d'avoir une bonne forme générale. En effet, un corps physiquement affaibli serait d'autant plus sensible au stress.
- Avoir une alimentation équilibrée
- Pratiquer une activité physique
- Vivre dans un environnement sain
- Dormir suffisamment (donc limiter les écrans)
- S'accorder des moments de loisirs et de repos
.. sont les bases pour prévenir l'apparition du stress !
Mais cela n’est pas suffisant. La santé mentale et émotionnelle de l’individu est aussi essentielle ; car les stress modernes sont aussi d’ordre psychologiques (pression au travail, difficulté relationnelle, maladie d’un proche, etc…).
La deuxième étape va donc consister à repérer les agents stresseurs. Il n’est pas toujours possible de les retirer, par exemple si vous prenez des transports en commun bondés, vous n’avez pas la possibilité de changer cette situation , mais vous pouvez trouver des solutions pour mieux la vivre .
Souvent nous sommes stressés face à une situation sur laquelle nous nous sentons impuissants. Nous subissons avec un sentiment de frustration. La recherche de solutions aidera progressivement à se libérer du stress.
Dans tous les cas, un travail sur soi est nécessaire, pour prendre conscience de ses conditionnements, et avoir le choix de s'en défaire.
Les outils de la gestion du stress:
La sophrologie peut apporter une réponse rapide et efficace face à un état de stress élevé :
- La respiration va aider à un relâchement du système nerveux qui se rééquilibre progressivement, entraînant une amélioration du système digestif et du sommeil.
- La conscience corporelle et le relâchement musculaire apporte un soulagement rapide des tensions physiques liées au stress
- Les visualisations permettent d’anticiper des évènements et de les programmer de manière positive en écartant peu à peu les aspects anxiogènes.
La programmation neuro-linguistique permet de créer une désensibilisation face aux agents stresseurs. Le consultant s’approprie des outils pour renforcer la confiance en soi et l’estime de soi. Peu à peu il relativise les situations stressantes, les met à distance. Ainsi l’individu reprend un contrôle sur sa vie et sort d’un sentiment d’impuissance.
L'hypnose va aider à dépasser des croyances limitantes, et mettre en lumière des ressources pour se libérer du stress. L'individu va puiser dans les richesses de son inconscient pour trouver des solutions et remettre du sens dans sa vie.
Vous pouvez vous libérer de votre stress et retrouver du bien-être dans votre quotidien.
Alors n'hésitez plus à pousser la porte d'un professionnel!